COMMENT QU’ON LAVE CES TRUCS-LA (LINGERIE) ?
Ce serait du tonnerre de pouvoir tout mettre dans le lave-linge, sans tri, toujours le même réglage, peu importe les couleurs, mes matières, si c’est du blanc. I have a dream !
Oui en fait, il est vain ce rêve-là, à part si on porte que du coton version mamie des vamps…
Et bien, mauvaise nouvelle, pour la lingerie, c’est pire !
Bonne nouvelle, c’est simplissime quand on y réfléchit un peu. La lingerie c’est fragile, donc certain qu’on ne va pas la faire bouillir avec les torchons.
Ce serait à la limite du blasphème pour moi. Si, si !
Allez, je vous donne les pistes.
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Avant tout chose
Séparez bien les couleurs afin de ne pas faire dégorger une couleur. On s’en veut quand la culotte blanche devient rose mais pas le soutif qui va avec, parce qu’on ne l’a pas lavé en même temps. Grrrrrrr.
Lavez les bas (les nylons) à part à la main, pour ne pas les abîmer. Là, il n’y a pas de plan B. Pas de machine à laver. Flingage de bas assuré avec plein de petits fils tirés, voire des chandelles.
Fermez les agrafes des porte-jarretelles, nuisettes et soutiens-gorge avant lavage afin qu’elles ne s’accrochent aux dentelles. C’est fragile, un peu la dentelle. Ce n’est pas parce qu’il y a des motifs à trous qu’on doit en rajouter…
Pensez à laver ensemble la lingerie coordonnée afin d’avoir un vieilli identique et les entreposer ensemble. Question aussi d’organisation.
La lingerie fine se lave uniquement à la main, et délicatement.
Les corsets et guêpières à baleines, se lavent peu souvent, au mieux, humidifiez les et saupoudrez de bicarbonate de soude, passez une brosse douce sur l’intérieur du vêtement qui peut être avec une eau peu savonneuse. Laissez sécher, brosser le surplus. Et c’est fini.
La première étape : laver ses dessous
– Option je lave à la main
Utilisez de l’eau froide savonneuse, faites tremper rapidement. Vous pouvez fouler le tissu entre vos mains et savonner la bande d’hygiène ou les zones à frotter. Certaines personnes utilisent du savon de Marseille, noir ou de fiel de bœuf et une petite brosse pour ces zones à laver plus particulièrement.
Pourquoi à l’eau froide ? Cela permet aux élastiques de revenir en place, et de ne pas fixer les tâches aux textiles.
Essorez à la main les bas, et culottes, sans tirer sur les fibres, ou faites-le dans une serviette éponge. Pour les soutien-gorges, vous pouvez utiliser une essoreuse à salade. On en trouve des astuces pour que ça sèche plus vite. Par contre, moi, avec ma taille de lolos, mes soutien-nénés ne rentrent pas dans l’essoreuse de la ménagère de moins de 50 ans.
– Option en machine
Utilisez une taie d’oreiller ou un filet spécifique au lavage des linges délicats. Entreposez vos soutien-gorge fermés (oui je le répète pour être sûre). Mettez votre lingerie dans la machine sans en ajouter d’une autre catégorie, en demi-charge si possible, avec un programme pour linge délicat, à 30°C maximum, l’essorage y sera plus doux et le programme rapide. Une lessive douce est un plus.
Dans tous les cas, l’assouplissant est à bannir de vos usages. C’est l’ennemi de la lingerie.
Pourquoi ? Il « tue » l’élasticité des fibres et sature les fibres, les rendant imperméables.
Pour ce qui sont des conseils de lavage de produits neufs en cette période de Covid, suivez la guide.
Sécher sa lingerie
Suspendez les bas en prenant soin de mettre les coutures de pieds bien alignées. Vous vous faciliterez l’enfilage, ne pas utiliser de pinces à linge, sinon vous risquez d’accrocher les mailles si fragiles.
Les soutifs doivent si possible garder la forme du galbe, préserver l’entre-seins et la basque.
Dans l’idéal :
Si vous n’avez pas le choix, pendez par l’entre-seins sur une surface suffisante, ou au niveau des agrafes.
La lingerie fine se sèche à plat si possible, et les bas le plus à plat possible et fuyant les épingles et pinces. Vérifiez bien vos ongles sous peine de vous maudire.
Evitez de faire sécher près d’une source de chaleur directe afin de préserver les élastiques et par conséquent prolonger la vie de vos dessous.
– Barbatruc !
Pour votre lingerie de sport : mettez un peu de bicarbonate de soude avant de la laver juste un peu humide, il absorbera les odeurs tenaces de transpi. Moi non plus, je n’aime pas re-re-laver parce que ça pue encore.
Pour les culottes tâchées, le truc de grand-mère est de tremper dans l’eau avec du gros sel, puis de frotter la zone toujours à l’eau froide et au savon de Marseille.
Vous avez besoin de redonner un coup d’éclat à votre lingerie claire : faites sécher au soleil, utiliser un peu (un peu j’ai dit), d’eau oxygénée ou de percarbonate de soude avec votre lessive.
Vos dessous foncés ont pâli à certains endroits : privilégiez une lessive pour linge foncé, et portez des protège-slips (et oui ils existent en version lavable).
En effet, les normes concernant les teintures font que les tissus foncés sont moins résistants qu’auparavant. Il est même nécessaire d’avoir recours au premier lavage à une première eau au gros sel et du vinaigre au premier rinçage afin de fixer les couleurs foncées.
Les bas auto-fixant secs auront sûrement besoin d’une décrassage des bandes silicone avec un petit coton imbibé d’alcool, avant de repositionner la bande l’un contre l’autre côté de la jarretière afin de préserver son adhésion. Et oui, le silicone attrape bien le sébum et les peaux mortes alors qu’on ne lui a rien demandé.
Bien stocker ses dessous
Les soutiens-gorge doivent être préservés au minimum, surtout ceux à coques. Dans l’idéal, la bande est fermée et les engins de torture sont mis en rang d’oignons les uns derrière les autres.
Les bas une fois secs sont pliés autour du carton d’origine et rangés dans leur pochette. Bien remettre la couture à plat permet de bien plier les bas, et quand vous les remettez ils ne tournent pas pour saucissonner la cuisse ou dans le cas de bas couture, celle-ci reste bien au milieu de la jambe. C’est une galère en moins le jour J.
Pour la lingerie fine, gardez vos pochettes d’achat qui sont souvent à fermeture sous vide, sinon une pochette tissus aide à son entreposage.
Les porte-jarretelles peuvent être pliés, le mieux est d’avoir les glissoirs descendus et les fermetures closes.
Tout ce qui a des agrafes doit être fermé sous peine de s’accrocher à d’autres tenues et risquer d’endommager.
Les corsets, sont stockés à plat, buscs fermés, lacet desserré, plié en trois, busc sur le milieu.
J’ai dégôté un site où trouver des jolies boîtes, pochettes satin spécialement prévues pour la lingerie : c’est la satin box.
Des jolies boîtes de transport existent pour la lingerie, en particulier pour les soutiens-lolos, ainsi que des boîtes de stockage et des cintres.
Lorsque je discute lingerie, entre copines on s’échange des astuces. Pour éviter d’acheter une lessive spéciale lingerie ou textiles délicats, un plan moins cher est d’utiliser du shampooing pour bébé.
Ma copine « rayon de soleil » Alexandra profite de laver ses petites culottes sous la douche. En étant nue hein ! Pas en la portant, elle frotte avec un peu de savon et rince quand elle-même se rince. Il fallait y penser.
On dit Merci Qui ? Non pas Jackie et Michel voyons, merci Alexandra…
Pour ne plus avoir les placards qui débordent de lingerie alors qu’on ne les met pas, plus, voici mes conseils ici…
Et vous, avez-vous d’autres astuces ? Dites-nous tout en commentaires.