Orientation sexuelle : différences et similitudes d’être bisexuel et pansexuel

Etre à voile, à vapeur, de la pédale ou carrément créer un bateau toutes options.

 

Quoi ! Une personne bisexuelle aime les hommes et les femmes ! Un pansexuel n’est attiré que par absolument toutes les identités de genre. Mais c’est quoi encore ces inepties.

Et je ne parle même pas de Z. qui assimile une personne transgenre à un gay, parce qu’il en connait un. Attends ça me rappelle vaguement une comparaison au… au racisme.

On fait le tri, et on dégomme quelques idées reçues sur ce sujet épineux de la bisexualité ?

La bisexualité, c’est quoi ?

Dans le temps, quand tu t’annonçais comme bi, bah, il fallait choisir ton camp, y compris dans le milieu LGBT. Pour certains, c’était déconnant, en tout cas, ça les déroutait de pouvoir sentir une attraction envers les deux genres.

Et quid des gender fluid ou les trans ? En fait, on n’est pas d’accord entre nous !

Ce serait si simple ! Et c’est parce que les termes évoluent, le lexique s’enrichit à la vitesse d’un multimilliardaire par temps de crise.

Etre pan(sexuel), ce que ça implique

Je suis pan, et je ne m’en cache pas. J’ai compris à 10 ans que j’étais au moins bi. Puis de fil en aiguille pan. Peu m’importe le genre de la personne en face de moi, ce qu’elle dégage niveau personnalité, sa sensualité, son énergie priment.

Mais, je souligne que ce n’est que mon parcours, pas un état de fait en parlant au nom de tous les pansexuels. Remettons l’église au milieu de village, ou le sexe au milieu du corps. Au choix de l’image. C’est cadeau.

Il n’empêche, que les occasions autres pour moi ont été rares, et dans les faits, mes partenaires longue durée sont des hommes. Je n’ai jamais été du coup titillée sur mon orientation sexuelle, parce que je rentais en apparence dans le moule sociétal. Mais à force des coachings, de l’accompagnement vers des produits pour adultes, pas tant de gens que ça restent dans le moule. Ou alors, ceux moulés (et rémoulés) ne voient pas Kamarel. Et c’est cool aussi. Il faut de tout dans cette société.

 

Et non, je n’aime pas particulièrement les poêles ! (blague anglaise, car pan en anglais, bah, c’est une poêle). Donc la prochaine fois que vous entendez une personne pansexuelle se faire chambrer sur les gamelles et casseroles en tout genre, c’est de là que ça vient. Pas d’une vague histoire d’objectophilie.

Le meli-melo compliqué

Maintenant, on y adjoint un nouveau concept : le polysexuel. Oui, encore un, les noms en LGBT+, c’est comme la fast fashion, un nouveau nom de modèle tous les jours. En même temps, c’est logique, on a chacun notre conception de l’amour, des sentiments et de notre sexualité. À refuser de rentrer dans une case, on la crée. Un peu comme la recette du pot-au-feu, on a dans chaque famille sa recette. Miam l’os à moelle sur une tartine de pain.

À cela, on ajoute une lancée de paillettes multicolores, d’idéologies et de politisation. Sinon, ce n’est pas drôle. D’où ce qu’on appelle le lobby LGBT. Et qui finit par détourner bon nombre de personnes qui ne se reconnaissent pas dans les mouvements. Bref, c’est un autre sujet, voire débat.

Qui a dit dans un mème : “à trop vouloir rentrer dans des moules, on finit par ressembler à une tarte.”

Donc, pour revenir à ce terme, poly-sexuel permet de détourner le passif du bi-sexuel et le côté pan-sexuel qui aime absolument tous les genres selon certains.

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Ce que j’en pense

Eh bien, vous l’avez deviné, pardi, dans le mille Emile, c’est que j’aimerais qu’on respecte un individu pour ce qu’il est, et dans son orientation sexuelle aussi.

 

Si la personne veut continuer à se dire pan, qu’on le fasse. Idem pour transsexuelle, gouine, hermaphrodite, plus largement aussi dans les identités de genre.

 

Car c’est aussi une question de génération où le lexique était moins riche. Oui, c’est pas Rothschild ici, okay ?

 

Par contre, les LGBT phobies explosent, non pas parce que des personnes veulent exister, mais comme elles souhaitent être vues, reconnues comme telles. Il y a bien sûr des pour et des contre à ce phénomène.

En pour,

  • le besoin de visibilité,

  • de venir comme vous êtes (oui une vieille pub d’un temps ancien vu de mon âge pas encore canonique),

  • le besoin de trouver une communauté et ne pas se sentir seul au monde dans son quartier, sa ville, sa rue ou son immeuble,

  • le droit générationnel de faire différemment de la génération précédente, pas mal censurée.

 

En contre, pour conclure, et

  • les personnes qui veulent juste être une part de la société, des citoyens lambda,

  • et pourquoi pas être libres de danser la lambada en jupe en tant qu’homme, en embrassant un coup un homme, un coup une femme,

  • pourquoi encore aujourd’hui c’est mal vu ?

Je fais un petit rappel que la loi est du côté de la tolérance et de l’acceptation de l’autre, à savoir les articles de lois 2008-496 du 27 mai 2008, 2018-703 du 3 août 2018 et 2016-444 du 13 avril 2016 qui punissent les discriminations à l’accès au logement, à l’embauche par exemple du simple fait de son identité de genre, de son orientation sexuelle. Comme si une femme qui aime les femmes travaillerait moins bien.

panneau d'alerte, défense d'approcher
christel de kamarel

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