Une histoire sensuelle.
Je voulais vous faire ce présent…. Un peu à l’avance, de quoi rêver, imaginer un peu de charnel dans cette fin d’année si singulière. Lui apporter de la sensualité.
Bonne lecture, enfin, j’espère 🙂
Les acrobates
Un beau matin, un dimanche tranquille, Joy a chaud, a faim, mais est seule dans ses draps. Dans un sommeil encore frais qui s’extirpe comme la nuit vers le jour, en ce début décembre, la main descend naturellement depuis l’oreiller jusqu’au bas ventre.
Les doigts glissent entre les seins, frôlent le nombril, les ongles vernis d’un rouge pompier chuchotent une caresse à l’intérieur des cuisses. Ses tétons pointent sur cette jeune personne à la chevelure abondante et bouclée aux reflets mordorés. La main de Joy parcourt son intimité en douceur pour la réveiller gentiment. I.Elle est déjà mouillé.e. Sa respiration devient plus rapide, le sommeil n’est plus, évanoui.
Les yeux complètement ouverts, i.elle vire le drap pour se cabrer sur ses genoux, Joy est animal.e. Son pouls s’accélère, les frissons le.a parcourent entre frais de l’air et chaleur de son corps. Ses gestes s’accélèrent. Les doigts tournent, frottent, pilonnent, percutent une musique qu’i.elle seul.e connaît le titre depuis son fort.
Ses fortifications tombent une à une, i.elle cède à sa fragilité dans un soupir humide et chaud.
Joy reste un peu sur son ventre, le temps de revenir à la surface de ce monde.
I.elle finit par se lever et se préparer coquettement entre ses murs trop étroits et solitaires. Joy veut sortir aujourd’hui et shopper les cadeaux pour la fin d’année quartier Haussman. Joy sent désuet, l’odeur de vanille parcourt son trajet en douce abondance, cette odeur est sucrée comme Joy. I.elle sent aussi le désir et la solitude. Joy a envie. Trop envie. Mais les clubs sont fermés, Joy reste sage par défaut.
Allez, zou, direction les emplettes. Au centre d’une des plus connues des galeries de luxe, une cabane ouverte richement décorée constitue l’atelier du père noël. Une barre et un trapèze trônent.
Deux lutins vêtus de vert, rouge et de blanc sont superbes. La lutine est en velours, une petite robe ras le pompon avec un jupon court, virevolte en hauteur. Tout le monde redevient des enfants en regardant ces deux saltimbanques de fin d’année. Le lutin lui serait aussi à sa place dans une fête de Saint Patrick. Torse nu, il brille autant dans ce petit pantalon bouffant que de ses pectoraux glabres. Sa musculature évolue sous les mouvements autour de la barre de pole dance. Le chaussons de lutin marchent dans le vide, les corps maîtrisés par la répétition des gestes rendent grâce et force. Aussi bien ce petit bout de femme que ce beau jeune homme donnent envie à Joy, dans ces petites tenues légères.
Joy cherche… Et trouve où avait été vu le jeune homme. C’était au sauna. Un tel corps, un tel sourire ne s’oublient pas. Ce beau british reconnaît à son tour notre héro.ine.s. Il le.a déshabille des yeux, et lui fait signe d’attendre. Joy est mouillé.e à l’idée de le revoir, de le chevaucher, ou de se faire chevaucher. Les acrobates finissent à 20 heures. Joy continue son tour et les attend à l’heure dite. Bras dessus dessous, ce trio, on dirait qu’ils se sont toujours connus. Ils discutent le long du chemin, rient de leur nouvelle complicité et s’embrassent lors des feux rouges. William habite tout près, les doigts se promènent dans les paumes des mains, les lèvres sont mordillées, ces trois-là sont émoustillés à l’idée de cette soirée.
Les regards échangés quand la lourde porte cochère est franchie sont coquins… Les mains des uns et des autres se mélangent sur le corps de Joy. Alice lui embrasse le cou, respire Joy intensément. Will raidit à vue d’oeil excitant ses partenaires de ce soir. Les respirations deviennent soupirs. Les regards s’intensifient. Enfin la porte d’entrée cliquette….
A peine claquée derrière eux, l’effeuillage mutuel commence entre caresses, prises de fesses à pleines mains, baisers et léchage. On sent la chaleur monter d’un autre cran.
C’est William qui finit en premier à poil, suivi de Joy puis d’Alice. Les peaux déjà humides se touchent, s’effleurent provoquant de ci de là la chair de poule. Les soupirs deviennent des râles et des rires enchanteurs.
Les trois amants d’un soir se jettent sur le grand canapé où Joy et Alice partent en 69, s’embrassant les lèvres et les chaires. Tantôt Joy dessus, Alice prenant le dos à l’air. I.elles se mordillent, se sucent, s’aspirent et les doigts se jouent de la partie fine. Ils jouent une musique courte, saccadée, rapide puis plus berceuse du soir sensuelle.
Qu’en est-il de William ?
Lui regarde dans un fauteuil, dur comme du bois. Puis il se lève et parcourt le dos du.e la partenaire du dessus, avec l’ongle le long du rachis, dessinant des courbes et volutes inspirantes au rythme des corps qui vibrent sous la jouissance. Sentir leurs corps trembler l’excite. De temps en temps il parcourt en de décalant un peu les fesses, il descend, humidifie la corolle qu’il émoustille de la pulpe de son index, presque délicatement, de quoi déclencher un autre orgasme. Puis il lèche la cuisse, la hanche et remonte vers le.a partenaire du dessous qui extirpe sa main affairée dans l’extase de l’autre. Cette main humide et odorante de stupre lustre le membre épais, court et circoncis qui perle déjà et ses testicules. Il se déhanche au grès du rythme de cette main si douce, tantôt rapide, puis plus lente, et vient chatouiller la peau fripée, s’attarde sur le frein, puis remonte et fait le pourtour du gland lentement. Will apprécie et ferme le yeux et caresse les cheveux affalés sur l’assise, griffe doucement les pieds, les mollets et les hauts de cuisses, va dans l’entre-jambes offert devant lui.
Il se sent près du précipice et se retire pour faire durer le plaisir. Le sexe luisant de la salive de l’hôtesse qui l’a accueillie e son sein, notre héro.ine.s et Alice se désimbriquent du corps unifié qu’i.elles formaient. Les voilà face à face à genoux devant le membre de William, droit comme une poutre. I.elles s’embrassent tendrement et longuement devant la perlèche qui commence à larmoyer, une main de Will parcourt les tignasses épaisses et dégageant vanille et onguents. Elles s’embrassent, les langues se mélangent et parlent un nouveau dialecte sur l’extrémité du sexe de William dont la tête bascule en arrière. Les mains parcourent tour à tour chaque corps : les seins, les tétons, les ventres, les cuisses. Une main s’attarde sur le pénis de cet homme érigé en statue et savourant cette vue sensuelle, une autre main pénètre un peu cet homme qui gonfle de plaisir et expire son plaisir non dissimulé. Le rythme s’intensifie au grès des baisers sur cette queue complètement saturée d’humidité buccale. Le bouquet final finit avec Joy qui absorbe les bourses, les avale presque, effleurant de ses dents cette peau fripée et délicate. I.elle joue à alterner une plus haute ou en dehors de sa bouche offerte. Tandis qu’Alice, elle, s’affaire en étant à califourchon sur Joy qui la doigte frénétiquement puis lui titille le sein quand son sexe légèrement tonsu s’éloigne et devient hors de portée. Elle pompe et d’une main parcourt la base de la verge et suit des incantations dont elle seule a le secret. Tantôt la main percute les lèvres de la demoiselle qui gémit de plaisir et aussi en en procurant, devenant un sextoy vibrant, tantôt la main guide sa bouche dans une même continuité. Douceur puis rapidité. Tonus et volupté.
D’un coup ce trio forme un tableau parfait de la Renaissance, et les cuisses de l’athlète, ses pectoraux perlant de sueur suave se contractent et durcissent. Ses cuisses commencent à flageller dans cette vague partant du creux des reins et lui avance et fait onduler son bassin.
Il décharge brusquement dans la bouche d’Alice qui continue quelques temps ses baisers sucrés laissant la garde au repos et descend vers la bouche de Joy dont elle partage les saveurs salées et épicées. Ressaisi, Will caresse les nuques de ses partenaires et les rafraîchit de son souffle plus apaisé.
Dites-moi si vous souhaitez lire prochainement la suite. « Chambre à coucher ».
Nb : j’ai tenté l’inclusivité du personnage principal….