De plus en plus de personnes et de couples passent le cap du sextoy : pour soi ou pour jouer ensemble.

Et ça peut-être parce qu’il y a une limite sur une pratique à deux. Madame refuse la sodo. Monsieur voudrait de l’anal pour lui mais l’autre c’est bof, sale, dégueu ou ne voit pas l’intérêt. Qu’à cela ne tienne.

Comme j’aime à dire, où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Ou alors c’est voulu ? Hihihi….

Et si le choix de votre prochain joujou était basé sur de véritables conseils ?

Le plaisir clitoridien

Vous prenez beaucoup de plaisir avec la stimulation externe du clito. Recherchez donc un appareil conçu pour. Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

Cela vous permet de choisir en complément de votre trousseau de base déjà en votre possession. Vous manque-t-il un wand, un aspirateur, stimulateur à sucer ou avec une langue ? Certains peuvent servir aussi aux tétons ou les freins…

La différence entre un suceur et un aspirateur ? Un souffle et vibre, l’autre aspire en faisant à terme le vide. Par percussions sans contact direct, il va décupler les sensations une fois trouvé le bon positionnement adapté à votre morphologie.

Le plaisir sensuel

Rien ne vous limite. Comme je vous ai expliqué dans cet article sur les jeux à découvrir, ou bien mon podcast à ce sujet, vous n’êtes pas bridé dans vos activités dédiées aux sens.

Favorisez un sens, ou au contraire privez-vous en d’un : nouez un bandeau aux yeux, massez votre partenaire avec une huile ou une bougie de massage.

Ecrivez sur son corps avec une encre comestible que vous léchez délicieusement, doucement, et partout….

Le plaisir de la pénétration

Le godemichet ou le vibrateur est le premier achat pour les couples dans 81 % des cas.

Pour compléter ou faire durer le plaisir seul ou à plusieurs, c’est un bon investissement. Préférez un objet à piles pour du ponctuel ou en débutant pour savoir si ce genre d’objets phalliques vous plaît, car c’est le moins cher. Il en existe des corrects avec plusieurs niveaux de vibrations et intensités.

Les modèles les plus performants sont hyper doux, ils peuvent êtres chauffants, réalistes, à télécommande, éjaculateurs. De quoi faire des envieux.

Certains modèles sont profilés pour accentuer les sensations avec des reliefs, ou des bosses, comme pour stimuler le célèbre point de Gräfenberg.

Le plaisir de la masturbation pénienne

Les masturbateurs ont le vent en poupe et pour cause !

Les matières en silicone sont hyper douces en confort. C’est modelé en flexible et s’adapte à votre morphologie. Juste un peu de lubrifiant et zou, la température monte d’un cran. Vous avez le choix des textures et apparences : bouche, vulve, anus ou surprise….

Certains sont à usage unique, voire deux ou trois fois et se déchirent et se déforment trop. C’est votre œuf surprise, à vous. Le kinder a bien grandi.

D’autres sont en étui, dont certains modulables, 3 en 1 (en masturbateur, ou on peut aussi y glisser un vibro) et extenseur de pénis pour pénétrer son ou sa partenaire. Et pour les réfractaires de l’anal, ça peut être une solution. La pénétration reste vaginale et plus imposante, et le partenaire prend cet étui en version anale, qui reproduit les sensations. Ou il peut servir en masturbation seule.

Il existe encore plein d’objets : vibrants qui glissent avec la main, chauffants, plus exotiques les tiges à urètre, les cockrings et doigts chinois pour maintenir une érection.

Et ce que j’aime moins, pour le risque d’une utilisation trop musclée ou trop régulière : la pompe à pénis qui engorge et avec laquelle on peut se branler. Attention à créer un peu de vide, car le principe est bien là. C’est une pompe à faire le vide. Sauf que dedans il y a déjà le membre. Sous la pression, il se gorge de sang pour occuper le volume manquant dans le tube.

Comme je l’explique dans mon podcast au sujet d’Andromaque où souvent monsieur pense qu’elle craint de casser le joujou, le problème est ailleurs.

Le plaisir de la vibration

Pour l’un comme pour l’autre, le choix est vaste dans ce type de recherche de plaisir. Concentrez-vous dans ce cas à quelle zone vous recherchez ressentir ces vibes pour décupler vos sensations orgasmiques.

N’oubliez pas qu’il existe une mega différence entre les modes et la puissance de vibrations. Certains sex toys ont même plusieurs moteurs, comme les rabbits, qui mélangent un vibrateur à un stimulateur de point G.

Vous avez aussi un ou deux moteurs pour les butterflies, c’est comme les œufs télécommandés, mais avec un stimulateur clitoridien. D’autres encore pour les cockrings vibrants avec un appendice vibrant pour le clitoris à une extrémité.

Ou le cockring avec plug vibrant.

Le choix est quasi infini et de quoi se perdre ! C’est pourquoi j’avais créé une infographie sur comment reconnaître la famille de sextoy selon son apparence.

Le plaisir de l’anal

La spécificité du plug est essentiel pour les objets courts : une base, un socle. Et oui, ce serait franchement contre productif de devoir aller aux urgences, ou de se faire opérer pour aller déloger l’objet du déplaisir.

Les sextoys sont choisis aussi pour leur pratique en vue de sécurité. C’est comme la fois où j’ai refusé de vendre un fouet pour un homme qui n’a encore jamais donné une fessée ! La progression est essentielle. Ce serait comme conduire à 250 km/h alors qu’on a jamais touché à un volant de sa vie. C’est dangereux. Et là même pas pour soi, mais pour tout le monde.

Si vous deviez en choisir un pour débuter en plaisir solo, demandez-vous par quelle zone et quelles actions vous avez déjà le plus de plaisir. Cela facilitera votre choix. Si c’est un achat de couple pour compléter vos ébats sexuels, jouez d’abord seul.e pour découvrir l’objet, comment et plus précisément sur quel angle le joujou fonctionne.

Par exemple, un suceur est quasiment au millimètre près (je sais de quoi je cause). Alors il faut des fois guider l’autre pour ne pas se sentir en échec. On revient encore une fois sur les piliers du couple avec les 4C.

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