« Mon ventre tombant m’a bloqué au lit »
Comment se gâcher la vie au lit !
Vous ne vous éclatez pas, vous avez peur. Vous n’êtes jamais devant l’autre.
Vous n’osez pas bouger au lit de peur de lui casser un os ou le lit. Vous n’avez jamais pratiqué de cunnilingus assise sur le visage de votre partenaire par peur de l’étouffer.
Ne vous inquiétez pas, personne n’est jamais mort de cette pratique.
C’est dommage de se censurer, de se frustrer, de frustrer l’autre pour un complexe à la noix…
J’ai écrit il y a peu un article évoquant comment se débarrasser de ses complexes. Ici, on voit en quoi un complexe peut gâcher sa vie intime et sexuelle.
Une personne qui a du ventre, des petits seins, de la peau qui pendent, un sein qui tombe ou qui manque, ou encore malade n’aurait pas le droit au plaisir.
Je vous évoque ici un problème rencontré en coaching sexo.
Mon complexe me pourrit la vie
Quand la plupart des femmes ont un complexe vis-à-vis de leur corps (79 % d’entre elles), cela a obligatoirement des conséquences sur leur vie intime et au lit.
C’est bizarre, on ne se pose pas de questions sur les seins ou bien les testicules qui gigotent comme des grelots pendant l’acte.
Ainsi, une cliente m’a fait la confidence qu’elle s’est bloquée au lit parce qu’elle avait grossi et quelle a pris du ventre. Obnubilée par l’idée que ça ne pouvait pas plaire à son partenaire, elle s’est figée. Elle ne pensait plus qu’à ce ventre qui bougeait. Un peu comme le flamby hors de son pot qu’on transporte dans sa petite assiette.
Elle n’osait plus faire aucun mouvement, ni prendre aucune initiative. Elle n’a pas lâché prise et ne s’est pas éclatée au lit. Et lui, sûrement moins que d’habitude aussi j’imagine, mais sans en connaître la raison. Parce que c’est compliqué de parler de complexes à son partenaire de jeux. Il minimise l’impact que ça a dans sa caboche, comme une idée fixe qui cherche un coin dans une pièce ronde.
Pour 74 % des femmes et 67 % des hommes, être en surpoids, avoir du ventre, provoque une timidité au lit. Ainsi, les positions en face à face sont évitées à cause de leurs complexes physiques (missionnaire, 69… ), les positions debout, et les portées.
Et si je me mettais à sa place ?
Votre partenaire n’est pas dans votre tête. Au contraire, des positions comme la levrette, la cuillère permettent une vue des plus agréables et l’accès à certaines zones de votre corps.
Au contraire, les parties du corps qui bougent excitent plus par la vue et le bruit qu’elles font.
Un partenaire qui aime et apprécie les rondeurs aime quand les rondeurs sont en mouvement et le bruit qu’elles génèrent. Le plaisir qu’il prend est décuplé. Cela prouve que les corps se libèrent physiquement et s’assument dans le plaisir et le désir de l’autre.
En fait, une étude a révélé que peu de partenaires sont dérangés par les petits ou grands complexes de l’autre en réalité : seulement 8 % des femmes, et 19 % des hommes sont concernés et l’avouent.
Pourquoi donc s’en priver?
Il a donc fallu lors de ce coaching, remettre en confiance ma cliente sur ses capacités de séduction et ses capacités sensuelles avec ce corps qui change dans sa volupté.
Relativisez : vous au moins avez une vie sexuelle !
La meilleure façon de s’éclater au lit c’est bien de vivre le moment présent de profiter de l’envie, du plaisir que chacun ressent, et de l’excitation.
La moyenne française des rapports sexuels par an pour un couple est de 108. Ceci et valable surtout pour les couples vivant ensemble. Avec le temps, la vie de famille, la routine, en vieillissant, cette fréquence diminue.
Certains couples sont en crise par l’absence de rapport sexuel alors que l’un des deux est en demande. Pour certains couples c’est l’ abstinence depuis plusieurs années qui pose problème. Et quelques fois, la source, le nœud du problème a été un complexe à la noix. Dont l’autre se fout royalement.
Personnellement, je pouvais compter les fois sur les doigts de la main durant plusieurs années avant de me séparer, alors que ce n’était pas lié à mon complexe lié à mon ventre. C’était moi qui était demande. Et bien, c’est dur d’être frustrée, de ne pas avoir de relation intime avec son compagnon, et l’estime de soi s’évapore comme une volute de menthol.
Souvent dans ce cas de figure, il existe une crise plus profonde liée aux rôles sociaux de chacun dans le couple. Il faut savoir séparer le rôle de la mère, de l’épouse, de l’amante, à celui de l’amie. Et inversement, les rôles du père, du mari, de l’amant, à celui du confident.
Il existe un métier différent de celui de psychologue spécialisé en sexologie, du psychothérapeute, du sexologue à celui de love coach.
Pour des traumatismes liés à la vie sexuelle ( y compris les grossesses ), des professionnels médicaux vous accompagnent sur le long terme.
Le Love coach accompagne les personnes à différents niveaux : aider les célibataires à trouver un partenaire, les couples en crise à communiquer à nouveau, les hommes comme les femmes à s’épanouir dans leur vie intime.
Cet accompagnement doit rester ludique, et ne doit pas s’assimiler un travail psychologique de fond, mais trouver des outils pour régler votre problème.
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